Vous vous souvenez de la dernière fois, quand, par un bel après-midi du mois d'août, j'ai décidé de cuisiner le concept des "rendez-vous PAL" en l'adaptant aux jeux vidéos? Ça fait un pitit moment, hein? Mais qu'à cela ne tienne, voici un second épisode fraîchement livré! Si c'est pas super, ça!
Pour ce second rendez-vous, je vous ai sorti du placard L'Amerzone. On reste sur un titre PC, pour l'instant, parce que bon, voilà quoi. Non, en fait, il n'y a pas de raison particulière.
D'accord, la jaquette n'est pas géniale, mais j'y suis pour rien. |
"Plongez dans l'univers imaginaire de l'Amerzone. Un vieil explorateur, mourant, vous lègue son terrible secret. C'est de vous désormais que dépend la survie d'une espèce unique: les grands oiseaux blancs d'Amerzone..."
L'Amerzone, également sous-titré Le testament de l'explorateur, est un jeu vidéo d'aventure en point'n click, sorti en 1999. Inspiré de la bande-dessinée du même nom - dont il se détache pourtant énormément - il s'agit du premier jeu vidéo de Benoît Sokal, alors uniquement auteur de bande-dessinée, et auquel on doit nottamment la série Canardo.
J'avais déjà tenté l'aventure Syberia - un autre jeu de Benoît Sokal, pour les ignares - il y a quelques années, et même si je n'en garde que de très vagues souvenirs, je me rapelle une expérience plutôt positive. J'ai alors eu envie de m'essayer à L'Amerzone, le premier jeu du bonhomme. Il y a quelques mois, j'ai finalement pu mettre la main sur un exemplaire d'occasion vendu par un particulier lors d'un vide-grenier. Ni une, ni deux, il a donc rejoint ma "petite" étagère vidéoludique.
Mais pourquoi donc que ce jeu me tente?
L'Amerzone, c'est le jeu qui sent l'artisanal, le fait-maison, un peu comme les gâteaux de votre grand-mère ou la cabane du fond du jardin construite quand vous aviez quelques dizaines (voire centaines) d'années de moins. Tu sens que l'auteur y a mis tout son coeur, pour pondre quelque chose à la fois de beau, jouable, avec une histoire qu'il a lui-même écrite, un truc à la fois personnel et qui plaira aux joueurs. Ici, on est loin des énormes productions triple A (et même des gros rouleaux compresseurs de l'époque) le jeu n'est pas inutilement ambitieux. Benoît Sokal a simplement la volonté de nous inviter à un voyage imaginaire dans lequel il a mis une part de lui-même. Et ça, déjà, ça me plaît. D'abord parce que le bonhomme est à la base dessinateur de bédé et qu'il teste d'autre médiums pour raconter ses histoires de manière différente (un gars polyvalent, quoi, et c'est plutôt sympa) , mais en plus parce que ça donne du charme au jeu, alors que je n'y ai même pas encore touché.
Quand je vois un superbe carnet de bord comme ça, ça me donne des envies de voyage. |
C'est ce côté-là, cette ambiance particulière, que j'aimerais retrouver dans L'Amerzone. Parce que j'aime jouer les explorateurs dans des contrées inconnues avec un joli carnet de bord à portée de main. Alors, quand on m'en fait la promesse, forcément, ça m'intéresse! Du coup, je m'y essaierai sans doute une fois que j'aurais un moment.
Mais d'abord, Morrowind! |
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