mardi 1 avril 2014

Annonce "Kaf'-ouilleuse" en grande pompe - Post-it 01

(...Oui, ce jeu de mot sent le moisi. A vrai dire, il n'a même pas l'audace d'être périmé, puisque personne ne s'est jamais donné la peine jusqu'ici de lui donner existence. "Artalok, le type qui fait des jeux de mots à la durée de vie limitée.")
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Juste un petit message en passant, avant de commencer la rédaction de mon article sur Ah! My Goddess, histoire d'annoncer que je participe au Challenge Kafka, organisé par Coccinelle, sur son blog, La culture se partage. (En fait, c'est surtout pour Moi-même que je le mets, vu que je suis pratiquement le seul à passer ici...)





Ce challenge, organisé pour fêter le 130e anniversaire de la naissance de l'auteur, a débuté le 3 juillet dernier (oui, je suis un peu en retard...) et prendra fin le 3 juin - je ne ne vous apprends rien en fait, vous avez l'image juste au-dessus. Le but est d'écrire des articles sur Kafka, sa vie, son oeuvre, mais aussi les adaptations de celle-ci, les musées dédiés, bref, tout ce qui est en rapport avec l'auteur. Et ça tombe bien, vu que je me suis récemment (re)mis à lire Kafka, en plus d'avoir vu une adaptation théâtrale d'un de ses textes à Avignon, l'été dernier. Du coup, ben, je me suis inscrit.

Pour info, il y a plusieurs catégories (4, pour être précis):
  • La colonie pénitentiaire = 1 article
  • Le procès et le verdict = 2 à 4 articles
  • La métamorphose = 5 à 8 articles
  • Le château = plus de 8 articles.

Me concernant, je me suis inscrit en catégorie "Le procès et le verdict". Oui, je joue petit pour l'instant.
Même malgré les inscrits, peu alimentent ce challenge, mais je compte en faire partie. Les premiers articles dédiés devraient donc arriver sous peu!


And now for something completely different:

Sinon, aujourd'hui, j'ai allé* à la librairie, en vue de m'acheter du matos qui me manquait. Bien sûr, après mûre réflexion, pesée du pour et du contre, et vérification dans tous les coins de la caverne histoire d'être sûr que ce dit matos n'existait pas déjà quelque part, et si possible avec encore possibilité d'utilisation. Comme j'en avait besoin assez rapidement, la commande Internet n'était pas la bonne solution - et de toute façon les frais de port sont exorbitant. Pas question d'appeler quelqu'un, manquerait plus que je sois d'humeur à parler à qui que ce soit. En clair, impossible de faire autrement. 
Zut, alors.
Mais bon, soyons francs, cette petite sortie n'était - pour une fois - pas trop désagréable. L'air du métro/tramway, et même celui du dehors - du vrai dehors - étaient un peu étouffant, et se retrouver entouré d'humains stupides n'est jamais très agréable, mais le Soleil, qui d'habitude n'est pas vraiment mon ami, s'est montré assez sympa aujourd'hui, quoiqu'encore trop présent à mon goût. Reste que le vrai point fort de cette sortie, c'était vraiment la librairie.

D'habitude bondée, il y avait pour une fois de l'espace où marcher et des gens calmes qui étaient simplement venus pour pouvoir lire en paix. Je suppose que l'horaire - 11h-midi, c't'à dire, pas l'heure de pointe - aidait quand même pas mal. A la base, comme je l'ai dit, j'étais juste viendu** piquer du matos à prix réduit - mais de bonne qualité quand même, faut pas rêver - mais en passant par le rayon BD/manga pour me mettre au fait des nouveautés du mois d'Avril, j'ai un peu farfouillé dans les rayons, pour d'avoir quelque chose à feuilleter vite fait histoire de pas avoir fait le trajet forêt-Furet pour juste 3 minutes et repartir. Et puis je suis tombé, dans l'étagère des Seinen (celle qui est juste derrière les Hentai) sur Scumbag Loser

Sincèrement, entre nous, elle donne
pas envie, cette couverture?
C'était le troisième tome, le dernier sorti, forcément, qui était mis en avant, avec sa couverture des plus curieuses, aussi, histoire de pas commencer à parcourir un truc auquel je ne comprendrais rien, je me suis penché sur le tome 1, et après avoir le résumé made in Ki-oon d'un oeil d'expert - celui qui s'en fout, en fait - j'ai commencé à rapidement survoler le premier chapitre. Une heure et quart plus tard, je me relevai, reposai  le troisième et dernier tome sur son étagère, et me relevai d'un air satisfait en reprenant ma sacoche. "Ouah, c'était un peu trash et malsain, mais atypique, et j'ai passé un bon moment", ai-je alors pensé. En partant, j'ai jeté un oeil autour des gens qui comme moi s'étaient assis sur le sol - à défaut de mieux - pour lire.  J'ai ressenti un petit élan de sympathie envers ces "comparses" de lectures, que je ne connaissais, ne connais et ne connaitrai sans doute jamais. Mais bouquiner ensemble dans un même endroit, ça rapproche, inconsiemment.

Du coup, en tant que coup de coeur du moment, Scumbag Loser aura sans doute droit à un rapide billet d'ici peu.

Et sinon, là, j'ai encore passé une partie de la soirée à jouer du clavier azerty tout en gueulant (limite faux en plus) sur Pegasus Fantasy et Soldier Dream, dont les paroles, si leur sens m'échappe, commencent néanmoins à bien s'enraciner dans ma tête. Purain, qu'est-ce que j'adore ces génériques!


Le mot de la fin:

Je suis le roi de la transition, je sais. J'ai même gagné un prix l'année dernière.



*Pas de tableau aujourd'hui, au titre que zut, je fais c'que je veux. 
Aux dernières nouvelles, c'est encore chez moi, ici!*


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*Oui, "j'ai allé", farpaitement.
**Oui, "viendu", farpaitement.

2 commentaires:

  1. Bonjour Artalok, bienvenue dans le challenge Kafka !

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    1. Merci beaucoup Coccinelle! ;)
      Les premiers articles de participation devraient arriver d'ici peu!

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