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jeudi 9 avril 2015

Les méchants, c'est top! [Post-it 10]

Salut les cocos, c'est moi! Ça faisait longtemps, hein?

Je suis bien d'accord, mais calme-toi, Capitaine Picard.

C'est le mois d'avril, le blog a fêté son premier anniversaire il y a un peu plus d'un mois, j'ai des articles sur les étagères qui n'attendent que d'être écrits, et en plus je suis fatigué... Alors, me suis-je dit, au lieu de rattraper mon retard, de me reposer, ou de faire quoi que ce soit de constructif, si je pondais un autre top inutile? 

Plutôt qu'un top, à vrai dire, il s'agirait en fait d'une "liste", un peu dans le genre de ce que j'avais fait fin décembre 2014. Et que c'est que quoi, le thème, cette fois-ci? Hé bien, les méchants, pardi! 
J'éprouve une fascination, et une sympathie particulières à l'égard de ces méchants, je trouve généralement que ce sont des personnages jouissifs, dotés d'un charisme monstre. Ils se paient même parfois le luxe d'être les personnages les plus intéressants des oeuvres auxquelles ils appartiennent. Alors, tout ça c'est bien gentil, mais qu'est-ce que j'entends exactement par "méchant"? Hé bien, tout simplement un personnage qui, par ses actes ou son idéologie se retrouve opposé au(x) héros, considéré comme "mauvais" par son comportement, ou appartenant au "mauvais" camp - par exemple, le Mal, si manichéisme il y a.
Pour ce top, j'ai choisi 15 de mes méchants préférés, tous supports confondus. J'ai essayé de me limiter à un méchant par série/franchise, ainsi qu'à ceux qui m'ont le plus marqué, parce que sinon, on était pas sortis du sable. Donc, sans plus attendre,



15 de mes méchants préférés, tous supports confondus


Note: il va de soi qu'en plus d'être totalement personnelle, cette liste présente mes méchants préférés, ceux que j'adore, et non pas ceux que je trouve meilleurs, plus puissants, machiavéliques ou quoi que ce soit. 

I . Le carnet d'adresses

Ceux que je garde sous la main au cas où, parce qu'on sait jamais.


Le couple Macbeth (Macbeth)
Si pris séparément, les deux Macbeth sont des personnages shakespeariens tout ce qu'il y a de plus classique, lorsqu'on les réunit tous les deux, c'est une autre paire de manches. La femme pousse le mari au crime, le mari exécute sans scrupules, les deux règnent d'une main de fer sur l'Ecosse, se soutenant mutuellement dans leur soif d'ambition. Pas un pour racheter l'autre. Bref, un beau couple d'affreux comme je les aime.

Arthas (Warcraft III, World of Warcraft) 
Personnage-phare de Warcraft III: Reign of Chaos et de son extension The Frozen Throne, Arthas était le prince du Royaume aujourd'hui en ruines de Lordaeron. Originellement connu pour sa bravoure et son sens de l'honneur, on assiste peu à peu à sa déchéance, corrompu par la malédiction du Roi-Liche, mais aussi par ce sens du devoir tellement poussé à son paroxysme qu'il en devient mauvais. Si j'apprécie sans plus ce personnage dans Warcraft III, c'est dans The Frozen Throne que j'ai véritablement commencé à l'apprécier. Peu à peu, il gravit les échelons du Fléau, consicent de sa propre déchéance, n'hésitant pas à combattre ses anciens alliés, jusqu'à défaire celui qui est la cause de sa ruine pour finalement prendre sa place et devenir ainsi le nouveau Roi-Liche - récupérant au passage un bon millier de points de charisme. Arthas le Roi-Liche, ça sonne cruellement bien, non?


II . La galerie des portraits

Ceux pour lesquels je laisse, en plus du carnet d'adresse, une petite place pour un joli portrait en pied.


Dark Vador (Star Wars)
Pas moyen d'y couper, celui-là. Est-ce que j'ai besoin d'en dire plus? Chacune de ses apparitions m'emplit d'une joie sans nom, sa voix grave entrecoupée de bruits de lave-vaisselle me fait frissonner à chaque fois. Ce type est une bête de charisme, un bon méchant à l'ancienne comme on en fait plus. Le gars va même jusqu'à se retourner et exécuter lui-même le boss de fin pour sauver son fiston. Il a même une tri-prélogie qui lui est entièrement consacrée! La vraie star de Star Wars, ne cherchez pas, c'est lui.

Méléagant (Kaamelott)
J'avoue qu'au début, je ne l'aimais pas beaucoup. Il faut dire que cet envoyé des dieux, connu également comme "la Réponse", n'est pas très sympa, tout ce qu'il désire, c'est la ruine, la destruction des gens. Mais à force de revoir le Livre V, j'ai fini par l'apprécier pour ce qu'il est, celui qui apporte les ténèbres, un être cruel, manipulateur, sans émotions, et bizarrement, ça passe - sans doute parce qu'il n'est pas humain. Carlo Brandt interprète avec brio le personnage, et ses mimiques, son physique, sa façon de parler, rendent à mes yeux Méléagant tout bonnement excellent. Terrifiant, horrible, certes, mais excellent.

Sephiroth (Final Fantasy VII) 
Je sais, c'est classique, banal même, de faire figurer Sephiroth ici. Mais en même temps, cette place, il la mérite! Vous en connaissez beaucoup, des types qui sèment la destruction en se battant à une main avec un odachi d'au moins deux fois leur taille? Moi non! Et puis, quel charisme! Quelle force!  Et quelle classe! Non mais, sérieusement, vous ne trouvez pas que ses cheveux sont magnifiques? Si j'avais une crinière argentée comme ça, moi non plus je n'aurais aucun scrupule à tenter de détruire la planète - quoique "simplement" la contrôler serait sans doute plus intéressant...

Smaug (Le Hobbit) 
Il fallait bien un dragon dans ce "top", alors j'ai choisi Smaug. En plus d'être un dragon, ce qui est déjà un bon gros point, c'est un beau parleur qui maîtrise l'art du langage à la perfection - son long échange avec Bilbo demeure d'ailleurs l'une des meilleures scènes du livre. Ajoutez à cela son fameux "I am fire! I am death!" plus la jouissive interprétation de Benedict Cumberbatch dans les films de PJ, et c'est bon, vous obtenez l'un des meilleurs dragons jamais inventés, une sorte de Fafnir en 1000 fois plus mieux. Je ne l'inviterais pas à venir prendre le thé, pour des raisons évidentes - de place notamment, et puis ce serait gênant s'il lui venait à l'envie de compléter son quatre heures par l'un de mes hôtes - mais son portrait dans ma galerie aurait sacrément de l'allure! 

Griffith (Berserk)
C'est certes le principal antagoniste de la série, mais je le considère depuis le début comme "l'autre anti-héros" de l'histoire, puisqu'on suit aussi bien son évolution que celle de Guts. En plus d'être un beau gosse à la chevelure magnifique - encore un! - c'est un épéiste, un stratège et un chef de guerre hors pair qui parvient à réunir des alliés surpuissants, mais surtout, il est parvenu à littéralement devenir un Dieu, pour sortir de la déchéance dans laquelle il avait plongé - et qui m'avait fendu le coeur. Un personnage ambigü, intéressant, qui n'a pas hésité à sacrifier ses hommes et ouvrir la porte du monde des humains à des créatures infernales pour atteindre son but, mais continue de se battre pour protéger les faibles et créer une patrie où règne la paix. 

Ganondorf (série The Legend of Zelda) 
Je précise que c'est bien Ganondorf qui a sa place ici et non Ganon, son "alter-ego" porcin - non pas que le second me déplaise, mais il n'a pas la carrure et le charisme de la version humaine. Ganondorf, c'est une bête de charisme et de puissance, un roi sans scrupule maîtrisant la magie, l'escrime et l'orgue à la perfection, il possède même littéralement des pouvoirs divins - ainsi qu'un thème qui déchire! Sa soif de pouvoir et de revanche et telle qu'il traverse les âges et les dimensions sans broncher, jamais vraiment vaincu, toujours là dans l'ombre, à attendre son heure. Ce gars-là, c'est tout simplement sans hésiter l'un des meilleurs boss de jeux vidéos jamais créés. (notez que j'ai un temps hésité avec l'Avatar du Néant, mais Ganondorf a l'avantage de l'ancienneté.)

Morgoth (oeuvre de Tolkien) 
Non content d'être un dieu déchu qui a sombré dans le chaos, Morgoth, c'est carrément LE Mal incarné, la source de toute la souillure du monde, le pire seigneur machiavélique qui ait jamais existé, la personnification des Ténèbres. Sauron, à côté, c'est un enfant de choeur. D'ailleurs, c'est son apprenti. Si encore il n'y avait que lui... Le gars a également comme serviteurs Balrogs, loups-garous, vampires et Dragons. Ouaip, ça, c'est de l'Armée! Et tout ça dans un seul but: le chaos. Voyez, on peut difficilement faire pire que Morgoth. Y'en a qui ont essayé, inutile de vous dire qu'ils ont eu des problèmes. 


III . Les invités

Ceux que j'inviterais sans hésiter autour d'une tasse de thé, histoire de discuter lectures,
 carrières ou plans de conquête du monde. Inutile de dire que ceux-là sont la crème de la crème.


Le Joker (univers Batman)
S'il y a bien une chose dont l'univers Batman peut se vanter, c'est bien d'avoir créé toute une panoplie de méchants uniques et inoubliables. Parmi tous ceux-là, le Joker est certainement le plus représentatif, en plus d'être le plus réussi. Toutefois, si c'est lui seul que j'ai choisi pour les besoins de la liste, je ne pourrais me résoudre à l'inviter si je ne faisais de même avec sa chère Harley Quinn, l'inimitable Pingouin (me décider entre lui et le Joker fut difficile!), l'étrange Epouvantail, et même éventuellement la sensuelle Catwoman.

Zangdar (Le Donjon de Naheulbeuk)
Ce pauvre Zangdar n'a décidément pas de chance! Volé par une bande d'aventuriers, dépouillé de son donjon par des fonctionnaires peu scrupuleux suite à une méprise, réduit plusieurs fois à parcourir la Terre de Fang avec son assistant comme un vulgaire vagabond, il est bien difficile après toutes ces mésaventures de le considérer encore véritablement comme une menace. Pourtant, je le trouve attachant dans son malheur, et puis, même dans l'adversité, il parvient à considérer toute sa verve et sa stature de "Maître". Sans doute l'un de mes personnages de toute la série.

Hector Barbossa (Pirates des Caraïbes)
Pour la plupart, un film Pirates des Caraïbes sans Johnny Depp serait impensable; pour moi, c'est un tel film sans Barbossa qui serait inimaginable. Un pirate comme je les aime, un intrigant qui ne respecte le Code que lorsqu'il le veut bien, et maîtrise la verve à la perfection, un type increvable qui même lorsqu'il rejoint le "bon" côté ne peut s'empêcher de manigancer dans tous les coins, tout en conservant son flegme et son charisme. Et puis ses mimiques, ses répliques, ses expressions... Geoffrey Rush est juste parfait dans ce rôle! Qu'est-ce que je l'adore! S'il vous plaît, faites un spin-off sur ce type!

Les Sept Homonculus (FullMetal Alchemist)
Vous allez me dire que je triche, mais puisqu'il s'agit d'un groupe d'ennemis, ça passe. Et puis de toute façon, je fais ce que je veux. Bref, malgré les différences, j'aime beaucoup les "deux" versions des Homonculus - les connaisseurs voient sans doute de quoi je veux parler. La version de 2003 leur apporte même une touche tragique supplémentaire, en en faisant les "survivants" de transmutations humaines ratées. Lien émotionnel, toussa, toussa. Toutefois, si j'aime beaucoup les sept en tant que groupe - c'est dans leurs interactions qu'ils sont le plus intéressants - j'avoue avoir une nette préférence pour le "trio originel", composé de Lust, Envy et Glutonny. Ces trois-là fonctionnent très bien ensemble - il y a comme une alchimie entre eux, si vous me permettez l'expression - nous livrant une bonne petite équipe d'antagonistes à l'ancienne* comme j'aimerais en voir plus souvent.

 Saroumane (Le Seigneur des Anneaux)
Je vous entends râler d'ici. Encore un personnage de Tolkien? Ben oui, mais que voulez-vous, je n'y peux rien si ses méchants sont si bons! Et puis en plus, avec Christopher "vampire" Lee dans son rôle dans l'adaptation filmique de PJ, comment vouliez-vous que je résiste? Surtout que le personnage est encore plus puissant et intéressant qu'il ne le paraît au premier abord... Saroumane forever, quoi! Je n'ai même pas besoin d'en rajouter, tellement ça devrait couler de source...

Saga (Saint Seiya/Les Chevaliers du Zodiaque)
Si je ne devais en choisir qu'un, il serait très certainement en tête de liste. Parce que Saga trouve moyen d'être l'un des plus puissants Chevaliers qui existent, un être doté d'un honneur sans limite en même temps qu'un ambitieux qui n'hésitera pas à tromper son monde treize ans durant pour atteindre son but, un Homme bon mais ambigü, sans cesse tiraillé entre le Bien et le Mal - et encore, même là, c'est un Mal ambigü, puisqu'il veut contrôler la Terre pour la protéger... Bref, Saga, c'est un personnage charismatique, intelligent, puissant, à la fois bon et machiavélique, plus ambigü et intéressant qu'il n'y paraît. En fait, quand on y réfléchit, le chapitre du Sanctuaire tourne presque plus autour de lui qu'autour des héros. Je pense sérieusement qu'on devrait renommer la licence Saint Saga. Moi je dis, encore une fois, Saga forever! Oui, comme Sarou', vous avez tout compris!
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Bon, ben voilà, c'est tout pour aujourd'hui!
Et vous, quels sont vos méchants préférés?


(*) Curieusement, en écrivant ces lignes, j'ai pensé à  la Team Rocket. 
Il va de soi que les trois Homonculus cités sont bien plus compétents et charismatiques.

mardi 30 décembre 2014

Facéties de fin d'année [post-it 09]

Salut! Ça va comme vous voulez?


Hé bien moi non plus. Y fait pas beau, j'm'ennuie, et le chauffage me fait la 'yeule. Mais en cette fin d'année grise et sans neige, alors que je procrastine beaucoup en l'attente du dernier jour fatidique (le 31) je me suis dit que ce serait sympa de faire un petit truc particulier sur ce blog pour célébrer la clôture de 2014. Sobriété est mère de fortune (?) j'ai donc décidé de faire un truc simple, sans chichis, surtout que je n'ai pas beaucoup de temps devant moi - c'est ça, aussi, la procrastination... - et qu'il me reste encore des choses à préparer par ailleurs. Un bilan n'aurait aucun intérêt, celui du trimestre, déjà assez complet, étant paru il y a peu. A la place, je vous propose donc une espèce d'article qui sera en quelque sorte un retour sur l'année passée, mais d'une autre manière, avec  une petite liste de 10 non, 11 oeuvres coups de coeur qui ont marqué mon année, tous supports confondus. J'exclus évidemment les re-lectures, re-visionnages, etc. de celles qui ont déjà fait leurs preuves les années précédentes, sinon ce ne serait pas du jeu. C'est parti!

11 oeuvres coups de coeur qui ont marqué mon année 2014


Timbré, de Terry Pratchett
Les Annales du Disque-Monde et moi, c'est une grande histoire d'amour. A chaque lecture, je me régale, et ce tome ne fait pas exception à la règle. Il se paie même le luxe d'être l'un des meilleurs que j'ai lus jusqu'ici! A noter qu'il existe également une adaptation télévisée réalisée par Jon Jones, qui est également de très grande qualité, avec un David Suchet au top en méchant!

Dans la colonie pénitentiaire, de Franz Kafka
J'avais hésité à l'intégrer dans la liste, mais la place était déjà prise. Maintenant, vous connaissez peut-être l'affection toute particulière que je porte à ce texte, et il m'aurait été difficile de ne pas l'aborder dans cet article, surtout que c'est lui qui m'a poussé à m'intéresser à l'oeuvre de Kafka. Du coup, rien que pour lui, la liste est passée de 10 (trop classique) à 11 oeuvres coups de coeur. C'est bien, comme ça c'est un peu différent. Pour ce qui est du texte, il s'agit sans doute de celui parmi les écrits de Kafka que je préfère, et le redécouvrir après en avoir vu une adaptation théâtrale aura été un véritable plaisir. (je vous invite à aller lorgner du côté de l'article qui est consacré à cette nouvelle) 

La Saga du Sorceleur, de Andrzej Sapkowski
Je triche un peu (mais un peu seulement) étant donné que j'ai commencé la saga il y a un peu plus de deux ans suite à mon coup de coeur pour le premier jeu, mais les deux tomes que j'ai lus cette année (à savoir Le Baptême du Feu et La Tour de l'Hirondelle) ne font que confirmer davantage ma passion pour cette série, dont la flamme se réveille à chaque tome. Sans conteste, La Saga du Sorceleur est l'un des meilleurs cycles de fantasy qui existe actuellement. (je parle plus en détail de La Tour de l'hirondelle ici)

Freaks Squeele, de Florent Maudoux
Un "comic" fraaaançais découvert grâce à Boo (merci à elle!) , dévoré et adoré. On suit les aventures déjantées d'un trio d'élèves d'une académie qui forme les super-héros. C'est beau, c'est fun, c'est drôle, c'est dynamique, franchement, que demander de plus? Dès les premières pages, j'ai été conquis, captivé, même, sans parvenir à décrocher, et je me jette à chaque fois avec avidité sur le tome suivant dès qu'il pointe le bout de son nez à ma médiathèque.

 Le chef de Nobunaga, de Takuro Kajikawa et Nitsuru Nishimura
Un manga de cuisine qui me passionne à ce point, qui l'eût cru? Mais ici, en fait, non point de compétition, le récit parvient à mêler astucieusement Histoire - la fin du XVIe japonais, peu avant l'unification du pays - et cuisine, par le biais du héros, un chef du XXIe siècle transporté on ne sait comment dans cette époque sanglante. Un mélange étrange, mais qui fonctionne, qui met l'eau à la bouche autant qu'il informe et divertit. Et puis en plus, c'est beau et pas commun! Un pari osé, mais qui a en tout cas fonctionné auprès de moi! 

 Yostuba &!, de Kiyohiko Azuma
Yostuba, c'est mon petit rayon de soleil. Cette gamine est curieuse et maladroite, mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. La petite sait également bien s'entourer, entre les voisins chez qui elle passe la moitié de son temps, son père pas moins loufoque qu'elle ou Jumbo, le colosse au grand coeur. Ses bêtises et son énergie ont su me conquérir, et c'est toujours avec plaisir et un grand sourire au lèvres (si, si, c'est possible!) que je relis les chapitres du manga sans me lasser. (Et puis elle tire de ces tronches, en plus...)

 Saint Seiya, film 2: L'ardent combat des dieux, de Shigeyasu Yamauchi
Quel que soit le véritable nom de ce film en version française, je dois dire que je l'ai tout simplement adoré. Certes, il est assez court, mais il est bourré de très belles trouvailles, doté d'une animation et d'une BO superbes que je ne me lasse pas d'écouter, et surtout, il va assez loin au niveau des références mythologiques, à tel point que je suis loin d'avoir fini de tout analyser... Je n'en parle pas plus, car j'y reviendrai dans l'article qui lui sera consacré prochainement, mais il s'agit sans nul doute de mon film favori de la franchise.

 Le Conte de la princesse Kaguya, de Isao Takahata
Comment aurais-je pu oublier ce chef-d'oeuvre d'un des Maîtres de l'animation? Beau, poétique, touchant, drôle, riche en émotion, cette perle a su me conquérir sans l'ombre d'un doute. A l'apparition du générique de fin, j'ai même (véridique!) failli me lever pour applaudir! Un joli conte qu'il faut assurément vous empresser d'avoir vu, si ce n'est pas déjà le cas!


The Legend of Zelda: Majora's Mask, Nintendo
A défaut, après plusieurs années de recherches intensives, de l'avoir trouvé à un prix convenable, j'ai décidé de finalement me tourner vers l'émulation. Comme beaucoup, j'appréhendais un peu le système de gestion du temps - à savoir qu'au bout de 72 heures, une lune monstrueuse s'écrase sur le pays, il vous faut donc revenir dans le temps et recommencer ces trois jours jusqu'au bout de votre quête. Mais finalement, j'ai assez vite intégré ce gameplay particulier, et l'ambiance du jeu, les personnages, la BO, la direction artistique ont fait le reste. 


 Resident Evil 3: Nemesis, Capcom
Autant pour Majora's Mask, je m'y attendais un peu, autant pour celui-ci, ç'a été une belle surprise! Je pensais juste passer un bon moment en regrettant d'avoir déboursé 25 piastres (une fortune!) mais allez savoir pourquoi, le jeu a finalement réussi à me captiver et est devenu l'un de mes épisodes préférés. Je suis un amoureux de Jill, Raccoon City est vraiment sympa quand on est pas obligé de se réfugier au bout d'un quart d'heure dans un commissariat jusqu'à la fin du jeu (n'est-ce pas le néanmoins excellent Resident Evil 2!) le gameplay est moins lourdingue qu'avant et les cinématiques en CGI sont de toute beauté. Du gros fan-service, oui, mais du très bon! (pour ceux que ça intéresse, je l'ai déjà évoqué brièvement dans cet article)


 Skyrim: Dragonborn, Bethesda Softworks
Je précise que je parle seulement de cette extension, et non pas de Skyrim dans son intégralité, étant donné que je suis loin (très loin!) de l'avoir terminé. En revanche, j'ai parcouru en long, en large, et en travers Dragonborn, et s'il me reste deux-trois quêtes à accomplir en Bordeciel pour ce vieux péteux sympathique de Neloth, je pense pouvoir tirer mon bilan de ma soixantaine d'heures passées non-stop sur l'île de Solstheim. Je ne m'étendrai pas trop dessus, étant donné qu'il aura droit lui aussi à un article en préparation avec des screenshots moches, mais sachez qu'entre ses bugs rigolos (un duo de prêtres nudistes, un cadavre de dragon qui me colle aux basques...) ses décors variés, ses quêtes parfois super, parfois moins, mais prenantes, et ses tonnes de secrets à découvrir, il m'aura été difficile d'en décrocher.

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Alors, ça vous a plu?


Bon, ben... alors tant pis. Dans ce cas, même si Noël est déjà terminé, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter...

...de bonnes fêtes de fin d'année à tous!
Rendez-vous en 2015, les cocos!